Au Royaume-Uni, l'emploi des femmes victimes des coûteux frais de garde d'enfants


Natalie Ford, 39 ans, et son mari qui vivent à Brentwood, au nord-ouest de Londres, payent chaque mois plus de 900 livres (1.000 euros) pour mettre leur fils de 19 mois à la crèche quelques jours par semaine. Plus que pour leur crédit immobilier.
Confrontée au refus de son employeur de lui accorder horaires flexibles et télétravail, la mère de famille a dû démissionner. Elle est désormais assistante pour des entreprises depuis chez elle, tandis que son mari, courtier en assurance, fait aussi un peu de télétravail. "Quand j'ai eu mon fils, je n'avais aucune idée du prix de la crèche. Cela a été un choc", raconte Natalie.

Dans un système sous-financé ces dernières années et l'inflation, la garde
d'enfants vire au casse-tête. En crèche, la facture moyenne atteint 285 livres (320 euros) par semaine pour un enfant de moins de deux ans, et bien davantage à Londres, selon l'association Family and Childcare Trust.

"Sacrifices"