Croissance record du prix des logements au Royaume-Uni en 2021
Les prix de l'immobilier sont portés depuis le début de l'année par la pandémie, qui a incité nombre de citadins à chercher plus d'espace, et un moratoire du gouvernement sur une taxe sur les transactions immobilières - une mesure qui a pris fin en septembre.
La croissance du prix des logements cette année "a été la plus forte depuis 2006", selon un communiqué de Nationwide publié jeudi, précisant que l'augmentation sur un an relevée en décembre s'était établie à 10,4%. Dans ses derniers chiffres publiés mi-décembre, l'Office national des statistiques (ONS) avait déjà constaté un bond de 10,2% sur les douze mois à fin octobre des prix de l'immobilier résidentiel.
Le nombre de logements sur le marché est en outre resté extrêmement bas tout au long de l'année, contribuant au rythme soutenu de croissance des prix, selon Nationwide.
Les prix sont désormais 16% plus haut que ce qu'ils étaient début 2020, avant la pandémie, et malgré l'arrêt du moratoire fiscal, "la demande s'est maintenue ces derniers mois", relève Robert Gardner, économiste en chef de la banque, cité dans le communiqué. Mais la flambée des prix des maisons devrait se calmer l'an prochain, estime la banque, conséquence de la fin de ce coup de pouce du fisc, mais aussi de l'évolution de la pandémie. "Le variant Omicron pourrait renforcer le ralentissement s'il contribue à affaiblir le marché du travail", notamment parce que "la croissance des prix des logements a largement dépassé la croissance des revenus ces 18 derniers mois", analyse M. Gardner.
"La vigueur du marché a surpris en 2021 et pourrait encore le faire l'an prochain", souligne Nationwide, en particulier si "les changements de priorités [des acquéreurs] liés à la pandémie continuent à soutenir l'activité et la hausse des prix".
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