En Angleterre et ailleurs, les banques centrales montent leurs taux malgré le tumulte bancaire


La BoE a resserré son taux pour la onzième fois consécutive, de 0,25 point,
une ampleur similaire à celle de la toute puissante Réserve fédérale
américaine (Fed) la veille.
Et le patron de la Banque d'Angleterre Andrew Bailey s'est montré optimiste devant des médias britanniques jeudi au sujet du secteur bancaire, assurant que "dans ce pays, nous sommes dans une situation bien plus forte" qu'en 2008, au moment de la grande crise financière.
La Banque nationale suisse (BNS) a suivi plus tôt dans la journée le chemin de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière en remontant son taux de 0,50 point de pourcentage. En Norvège, l'institution monétaire a choisi 25 points de base.
Le taux directeur de la BoE atteint désormais 4,25%, un sommet depuis fin 2008. Mercredi soir déjà, la Fed avait tenté avec une hausse modeste de ménager la chèvre et le chou, entre les turbulences financières des derniers jours et une valse des étiquettes de prix persistante. Des deux côtés de l'Atlantique, l'objectif numéro un des banques centrales reste d'atteindre une inflation à 2%, ce qui est encore loin d'être le cas.

"Nouveaux risques"