La crise du coût de la vie au cœur du duel Truss-Sunak pour Downing Street
Avant l'annonce du choix du parti conservateur le 5 septembre, le point sur les promesses de Mme Truss, donnée favorite pour remplacer Boris Johnson, ou M. Sunak, partisan de l'orthodoxie budgétaire qui appelle toutefois à la "responsabilité morale" face à la crise.
Coût de la vie
Avec une inflation de 10,1% au plus haut depuis 40 ans, attendue à 13% en octobre et même selon la banque Citi à plus de 18% en 2023, le pouvoir d'achat a dominé la campagne.
L'autorité britannique de l'énergie doit annoncer vendredi un relèvement du plafond tarifaire d'électricité à partir d'octobre, et les factures de la majorité des foyers britanniques vont grimper de 1.971 livres par an à quelque 3.500 livres, puis encore jusqu'en avril.. les projections les plus pessimistes parlent de 6.000 livres par an.
Une étude de l'université de York prévoit que 58% des Britanniques se retrouveront en situation de pauvreté énergétique l'an prochain. Mme Truss, actuelle ministre des Affaires étrangères, prône pour l'instant des baisses d'impôts: revenir sur les hausses adoptées des cotisations sociales, et de la taxe sur les entreprises, et suspendre les taxes sur l'essence destinées à financer la transition énergétique. Elle a qualifié les aides directes de "pansements", sans toutefois exclure formellement cette option.