Londres supprime la quarantaine pour les voyageurs vaccinés venant de France métropolitaine


Londres lève ainsi une mesure dénoncée comme "discriminatoire" par Paris, imposée il y a trois semaines, que le gouvernement de Boris Johnson avait justifiée par la présence "persistante" du variant Beta en France. Elle excluait la France d'un assouplissement des règles britanniques, qui permet depuis peu d'exempter de quarantaine les voyageurs en provenance de pays classés en orange s'ils sont vaccinés avec un sérum approuvé par les régulateurs américain et européen.


L'hexagone retrouve ainsi la liste orange classique, qui n'impose une quarantaine comprise entre cinq et 10 jours qu'aux voyageurs qui ne sont pas vaccinés. En revanche, l'île de la Réunion et Mayotte, où le variant Beta initialement identifié en Afrique du Sud voisine est présent, sont classées en rouge, réservant aux seuls résidents britanniques la possibilité de rentrer en Angleterre, au prix d'une coûteuse quarantaine à l'hôtel obligatoire de 10 jours. Le Mexique et la Géorgie subissent le même sort.

L'Espagne, première destination pour les vacanciers britanniques, échappe à la liste rouge et reste en orange. Inde, Barhein, le Qatar et les Emirats arabes unis quittent la liste rouge pour être classés en orange.


Sept pays, parmi lesquels l'Allemagne, rejoignent la liste verte, ne nécessitant qu'un test négatif avant le départ et un test au deuxième jour. "Nous sommes déterminés à ouvrir les voyages internationaux en toute sécurité", a déclaré le ministre britannique des Transports Grant Shapps dans un communiqué. "Bien que nous devions continuer à être prudents, les changements d'aujourd'hui rouvrent un éventail de destinations de vacances à travers le monde, ce qui est une bonne nouvelle pour le secteur et les voyageurs", a-t-il ajouté.


Les règles fixées par le gouvernement britannique ne concernent que l'Angleterre, mais les gouvernements locaux d'Ecosse, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord adoptent généralement les mêmes mesures.


Figurant parmi les pays les plus durement touchés en Europe, le Royaume-Uni
déplore plus de 130.000 morts depuis le début de la pandémie.