Murdoch renonce à acquérir le site d'annonces Rightmove

Après le rejet de ses propositions qui n'étaient à ce stade que des offres indicatives, "REA confirme qu'elle n'a pas l'intention de faire d'offre" ferme sur Rightmove, a déclaré le groupe dans un communiqué.

Selon la législation britannique sur les fusions-acquisitions, REA Group avait jusqu'à lundi 16H00 GMT pour formuler une offre ferme ou renoncer. Il avait demandé à Rightmove de lui accorder une extension de ce délai, mais la société n'a pas donné suite. "Nous avons été déçus par l'implication limitée de Rightmove" dans les discussions, ce "qui nous a empêchés de faire une offre ferme dans les délais impartis. Ils n'avaient rien à perdre en s'engageant avec nous", a regretté Owen Wilson, le PDG de REA, dans le communiqué. "Nous continuerons à nous concentrer sur les nombreuses autres opportunités qui s'offrent à nous", a-t-il ajouté.

La première offre de REA, début septembre, s'élevait à 5,6 milliards d'euros. Elle avait été améliorée à trois reprises, mais Rightmove avait repoussé chaque proposition, les jugeant à chaque fois "peu attrayantes". "Nous respectons REA et le succès qu'ils ont obtenu" sur leur propre marché, mais "Rightmove est le premier opérateur au Royaume-Uni depuis plus de 20 ans" et bénéficie "de très fortes opportunités de croissance", avait assuré Andrew Fisher, président du Conseil d'administration du britannique, cité dans un communiqué lundi matin.

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