Plombés par la pandémie, les transports londoniens cherchent à se refaire une santé
A l'heure où la fréquentation des transports publics redémarre dans la capitale britannique, le gouvernement et la mairie de Londres, dont dépend l'organisme public Transport for London (TfL), se renvoient la balle pour trouver un financement pérenne.
L'affaire est urgente: les subventions publiques permettant de maintenir le niveau actuel de desserte des transports publics londoniens seront épuisées le 4 février et le maire Sadiq Khan agite l'épouvantail de réductions de service, voire de fermeture d'une ligne de métro.
"Le gouvernement doit de toute urgence apporter le soutien de long terme dont TfL a désespérément besoin", martèle le maire de Londres. Le ministère des Transports appelle de son côté le maire à sa "responsabilité de remettre TfL sur une assise financière viable plutôt que de continuer à demander à l'Etat de la renflouer", a-t-il indiqué à l'AFP.
La mairie rechigne à augmenter les impôts locaux, vus comme une "injuste punition" pour les Londoniens, mais le maire a tout de même proposé une hausse dans le prochain budget. Il demande encore environ 1,7 milliard de livres au gouvernement pour financer TfL jusqu'en avril 2023.