Ruée vers le cuivre, métal brûlant de la transition énergétique

D'où une offre d'achat colossale du géant australien BHP sur son rival britannique Anglo American, qui pourrait donner naissance, si elle se concrétise, à la plus grande société minière et productrice de cuivre cotée en bourse au monde.

Nouvel or noir

"Si le monde s'oriente vers un avenir plus vert, le cuivre est le nouveau pétrole, et BHP veut une part du gâteau", affirme Kathleen Brooks, analyste chez XBT.

Les propriétés du cuivre, en particulier sa forte conductivité et sa ductilité (le fait de pouvoir être déformé sans rompre) en font en effet un métal clé pour la transition énergétique, permettant de nombreuses utilisations industrielles. Ole Hansen, analyste pour Saxobank interrogé par l'AFP, le juge même "crucial" pour la transition verte et "les infrastructures d'énergie renouvelable, étant donné son utilisation dans le câblage et les conducteurs des panneaux solaires, des turbines éoliennes et des équipements connexes".