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Dagmarr’s Dimanche
la scène de Crazy Coqs - photo F.Joyce

Dagmarr’s Dimanche

Un show londonien digne des spectacles de Marlène Dietrich

Francine Joyce
Membres Public

Sur la scène légendaire des “Crazy Coqs” à piccadilly, Hersh Dagmarr vous propose son nouveau spectacle “Dimanche”.

Il est beau et il est énigmatique ; il est sensible et il est fascinant. Artiste français aux multiples talents il mêle sur les planches de cette salle intimiste (50 places assises) le chant et le théâtre. Il vous entraine surtout loin de la grisaille et de la pluie de notre quotidien londonien ! En quelques tableaux, quelques costumes et quelques notes de musique, il électrise tout son public, les fait rêver et chanter à la folie !

Entre poésie et performance, Hersh vous entraine dans l’ambiance d’un cabaret des années 1920 dans une alternance de récits et d’intermèdes musicaux. Un cabaret-refuge, un cabaret-famille, où chacun peut boire, se détendre, s’amuser, et se projeter en toute liberté dans un ailleurs glamour, sophistiqué, festif et sans complexes ni préjugés.

Les textes joués à la manière d’un Jean Cocteau moderne et le piano qui les accompagne vous font voyager de Weimar à Broadway, en passant par Le Boeuf sur le Toit ! En une heure et demie, Hersh Dagmarr célèbre ` l’opéra de Bizet (“Carmen : Prend garde à toi !”), Edith Piaf (“Milord”), Franck Sinatra , Louis Armstrong (“I’m just a gigolo”), le cinéma sans paroles, Marlène Dietrich... Comme elle, il porte avec désinvolture et féminité des pantalons, des plumes et de la fourrure. Tout a tour, il incarne la femme fatale, la garçonne, l’ingénue, la femme libre et engagée.

Aussi loin que je me souvienne “ nous dit-il “ j’ai été subjugué par la musique (le music hall, la chanson française, l’opéra, la techno aussi).

pianiste Karen Newby et Hersh Dagmarr en coulisses - photo F. Joyce

Je me passionne aussi pour l’art, et l’histoire,  C’est tellement romantique et captivant !”

Mais Hersh ne se contente pas de chanter l’art et la culture. Avec fierté, il applaudit les idées libérales des “Goldenen Zwanziger” (les années 20 en or) en particulier l’évolution des droits des homosexuels (et de l’identité LGBTQI+) depuis la fin de la première guerre Mondiale. En anglais, en français et en allemand, il raconte Berlin, ses bars, ses bals travestis, ses fêtes décadentes et ses nuits débridées… Il retrace l'attitude sociale détendue de Weimar, l’afflux d’argent américain puis la reprise économique de l’Allemagne au milieu des années 1920.

Les atrocités de la guerre ont ouvert la porte à l’extravagance, comme si le peuple allemand prenait conscience que la prospérité était superficielle et temporaire. Il en profite pour – au passage – se moquer avec humour et bienveillance des stéréotypes (“ Englishmen need time”)

Au côtés de sa pianiste de toujours  -Karen Newby aux cheveux turquoises - il invite une “guest-star” qui n’est pas systématiquement la même, telle Sibyl Vane, danseuse burlesque italienne sans complexes qui n’hésite pas à retirer, ses gants, ses collants et la quasi totalité de son costume de scène pour s’allonger vêtue d’un simple mini bikini à paillettes, sur une planche cloutée de fakir … en gardant le sourire !

Pour une soirée joyeuse au coeur de la capitale anglaise et sans se ruiner !

Dagmarr's Dimanche 

Zedel - Crazy Coqs

nouvelles dates à partir de mars.

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