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Exposition Formule 1 : la vie à plus de 300km/h
photo F. Joyce

Exposition Formule 1 : la vie à plus de 300km/h

Les records, les performances techniques, les rivalités, et l’avenir de la Formule 1 exposés au ExCel Center de Londres

Francine Joyce
Membres Public
photo F. Joyce

Après Madrid, Vienne et Toronto c’est Londres qui accueille l’actualité internationale de la Formule 1. “ The Exhibition” met en scène les innovations, les trophées, l’avenir, la sécurité et les héros de ces circuits mythiques qui font vibrer spectateurs, équipes et pilotes à des vitesses “inhumaines”.

Plus de 4000 visiteurs par semaine (dont 40% de femmes) parcourent les allées du ExCel Center pour comprendre le monde de la Formule 1 : sa technologie, ses émotions et sa discipline. Ils viennent aussi s’initier à la conduite de compétition en temps réel dans des simulateurs.

L’histoire de l’automobile est indissociable des records et des prouesses de l’ingénierie de haute performance des courses. Or, peu de sports ont autant changé que la Formule 1.

Aujourd’hui, chaque course rassemble plus de 90 millions de spectateurs dans le Monde. Et le succès de la série Netflix “Drive to Survive “ confirme cette fascination planétaire.

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Pour gagner, il ne faut pas être prudent. On sait que tout peut arriver. ” explique Romain Grosjean dans une vidéo où il raconte son accident. Une sortie de route à 275 km/h qui a failli lui coûter la vie dans un brasier de flammes brûlantes. Les restes de son véhicule, brisé en deux par la violence du choc sont présentés dans un écrin transparent qui fait trembler.

 C’était au Grand Prix de Bahrain, 15ᵉ course du Championnat. Cinq cent projecteurs dans le désert et très vite après le départ, le drapeau rouge qui signifie : arrêt total de la course pour collision grave. Les moteurs s’arrêtent. Un silence de plomb s’installe pendant 2 minutes et 45 secondes qui paraissent immenses.

Et puis un sauvetage miraculeux. Romain s’en sort avec de légères blessures et toujours le sens de l’humour “ avec ma greffe de peau, quand les gens vont me serrer les mains ils vont toucher mes fesses “ s’amuse-t-il à dire aujourd'hui !

Mais il n’y a pas de place ni de temps pour reprendre son souffle. La course repart, pour 57 tours.

Le monde de la Formule 1 est sans pitié et parfois injuste “ expliquent les coureurs. “ Il faut mettre ses émotions de côté, rester serein, concentré et sûr de soi car peu de places sont vacantes sur les podiums et aux yeux des constructeurs. Le sport est dangereux et les carrières sont courtes “ raconte Sergio Perez en interview

Pour mieux comprendre les risques et la sécurité, l’exposition met en lumière tous les éléments qui font de ces compétitions des événements sportifs de haute intensité :  

L’importance des essais techniques sur des modèles de taille réduite ( - 25%)

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les conditions météo, la température du tarmac, la capacité d’adhérence et de résistance des pneus en fonction du revêtement du circuit, la force d’arrachement au départ (il faut 10,6 secondes à une formule 1 pour passer de 0 à 300 km/h),

Les moteurs (aujourd’hui hybrides), les réservoirs (de 110 kg d’essence), les carrosseries aérodynamiques avec des pontons en forme de baignoire ou de rampe,

des chassis en fibre de carbone à 85% (matériau développé par l’aérospatiale 5 fois plus léger que l’acier !), les calandres, les boucliers, les ailerons, les flux d’air calculés en fonction des suspensions,

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L’habitacle ( aussi appelé cellule de survie) est comme un bunker, dont la construction est trés réglementée. Sa température peut atteindre 20 degrés de plus qu’à l’extérieur - ce qui signifie pour le pilote, une perte de 1.5 L de transpiration par heure.

Le halo de sécurité est un arceau au-dessus du cockpit qui fonctionne comme un système de protection frontale et permet l’extraction d'un pilote . Niki Lauda s'y était pourtant opposé en déclarant : “ cela détruit l’ADN des monoplaces de F1

Les casques qui façonnent l’image des champions. Autrefois - il y a à peine 100 ans quand les voitures n’excédaient pas le 40 km/h- les coureurs portaient des bonnets de bain en cuir et puis de la fibre de verre a remplacé la peau, et enfin est apparue la fibre de carbone qui s'est dotée d'une protection anti-feu. Se sont ajoutés ensuite des couleurs, des designs complexes ou des graphismes avec logos .

La coque extérieure rigide remonte aux années 40. Jusque là, ce sont des lunettes qui protégeaient les participants, d’éventuels débris sur la route.

Les tenues aussi ont évolué :

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les visières et les écharpes pour (à la préhistoire de la F1) protéger la bouche et le visage des coureurs contre l’huile et la boue.

Les équipements, comme les visseuses modernes permettent de changer les 4 roues en moins de trois secondes !

Et surtout, les champions, d’aujourd’hui et d’hier : Alain Prost (4 tires mondiaux, 106 podiums), Ayrton Senna (3 titres, 80 podiums), Michael Schumacher (7 titres, 155 podiums), Fernando Alonso (2 titres, 106 podiums), Lewis Hamilton (7 titres, 197 podiums), Niki Lauda (3 titres, 54 podiums), Jackie Stewart (3 titres, 43 podiums), Jim Clark (2 titres, 32 podiums), Juan Manuel Fangio ( 5 tires, 35 podiums)…

Venez tester votre rapidité de réaction sur la ligne de départ : en moyenne 0.33 secondes pour la majorité d'entre nous ; 0,017 secondes pour Verstappen !!!

Et puis, un peu d’histoire pour mieux comprendre l’évolution des voitures et du sport :

A noter, c'est cette année, le mythique circuit des "24 heures du Mans" qui a été élu "monument préféré des Français" ; un titre qui témoigne du statut particulier et de l'attachement de l'hexagone à la Formule 1.  

Et pour finir … le champagne à l’arrivée et les rêves de futur

avec les prototypes de la Formule 1 de 2050  :

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