Budget britannique : de lourdes hausses d'impôts, mais des milliards pour les services publics
le gouvernement travailliste de Keir Starmer a présenté mercredi son premier budget depuis son accession au pouvoir en juillet, un exercice périlleux pour le reste de la mandature.
C'est à la Chancelière de l'Échiquier, Rachel Reeves, attendue au tournant par l'opposition, les entreprises, les marchés et les Britanniques, qu'est revenu la lourde tâche d'assumer les choix gouvernementaux face à la Chambre des communes. Un moment charnière pour les travaillistes, dont la popularité est déjà au plus bas. "Ce budget augmentera de manière permanente la capacité de l'économie, stimulant ainsi la croissance à long terme", a-t-elle promis, détaillant par le menu de lourdes hausse d'impôts.
Parmi elles, une hausse des cotisations patronales, appréhendée par les entreprises, qui rapportera selon elle 25 milliards de livres par an d'ici la fin de la législature.
Avant même son officialisation, cette mesure avait été décriée par l'opposition, qui estime qu'elle contrevient à la promesse travailliste d'épargner les "gens qui travaillent", qui finiront selon eux par payer la note sur leurs salaires.