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Camilla à la Une des trophées de la Presse Internationale
Ouverture à Londres de la cérémonie des trophées de la presse internationale par la Reine Camilla
Quand la Reine renverse le monde des journalistes
En épousant l’héritier du trône en 2005, Camilla Parker Bowles a choisi de faire face avec sang-froid aux perturbations que son amour pour le futur Roi allait causer à leurs familles respectives et à toute la Nation. Harcelée par les tabloïds, elle a ainsi essuyé les pires tempêtes médiatiques mais progressivement consolidé sa position au sein de la famille royale. Malmenée pendant des années par la presse britannique et mondiale, elle était hier l’invitée d’honneur de la cérémonie des trophées de la presse internationale à Londres.
Une soirée sponsorisée entre autres par Campari et le Sultana d'Oman.
Son discours d’ouverture de la cérémonie — digne et « sans rancunes »- a montré avec élégance la force de caractère et des sentiments de cette femme hors du commun et comme l’a toujours dit son fils « à l’épreuve des balles ».
D’une courtoisie polie face aux micros et aux caméras qui la suivent sans relâche depuis des décennies, (un peu comme la Reine Mère pendant presque un siècle) elle expliquait l’année dernière que : "Personne n'aime être regardé tout le temps. Il suffit de trouver un moyen de vivre avec."
Lundi, au Sheraton Grand Park Lane Hotel, Camilla s’adressait à plus de 400 journalistes venus des quatre coins de la planète pour saluer leur travail, leur courage et leur responsabilité d’information. Aux côtés du célèbre reporter et présentateur Alexander Armstrong, elle a rappelé qu’elle suivait ainsi les traces de son mari Charles III, membre honoraire de l’Agence de Presse Étrangère depuis 2008.
Elle a souligné le rôle des journalistes comme « observateurs et analystes du Monde ». Elle a applaudi leur « force de travail pour étudier des situations et des événements, pour les expliquer, les interpréter, les mettre en perspective et partager leurs conclusions avec pertinence et objectivité avec les lecteurs. Je suis particulièrement consciente de cette responsabilité -a-telle ajouté avec humour- ayant moi-même été le sujet de quelques-uns de vos articles ! J’ai aussi pu constater en visitant un certain nombre de vos agences, à quel point votre travail est difficile, intense voire dangereux (certains de vos confrères et consœurs ont terriblement souffert, ont été pris en otage, ont perdu leur vie « en service » au front en Ukraine, à Gaza…).
Cette mission d’information me parait d’autant plus compliquée et harrassante pour les femmes qui doivent subir des agressions sexistes et des abus inacceptables et intolérables. Elles sont merveilleusement portées par un courage exceptionnel et par leurs formidables convictions au service de la vérité. Ceci est d’autant plus vrai dans notre ère du digital où l’information est souvent noyée dans un magma de non-sens et de subjectivité »
Sa Majesté la Reine Camilla a ainsi lundi bouleversé par la force de sa dignité, l’ensemble des journalistes présents à cet événement hautement médiatique. Elle doit à son honnêteté et sa résilience, l’affection que lui porte le peuple anglais aujourd’hui.
Camilla réfute totalement, avec constance et fermeté les accusations hostiles du Prince Harry. En effet, dans son livre-mémoires, le cadet de Charles III veut voir dans les rapports avenants et discrets de sa belle-mère avec la presse, une « connivence » qui n’a pas lieu d’être.
Camilla ne partage pas de « liaisons dangereuses » avec les journalistes ; elle est leur Reine, celle qui les soutient sincèrement.