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Christmas Shopping : nos dépenses de Noël sous tension.
Noël 2025

Christmas Shopping : nos dépenses de Noël sous tension.

Cette année, comment conjuguer le plaisir de la convivialité, de la générosité et du partage sans se ruiner.

Francine Joyce
Membres Public

Et nous voilà en décembre ! Le mois de " la folie des grandeurs " ! A l’heure où les vitrines s’illuminent, les cartes bleues commencent à chauffer. Le “Black Friday” (qui dure une semaine) suivi du “Cyber Monday” ont donné le top départ d’une frénésie commerciale planétaire. Mais cette année plus que jamais -n’en déplaise à Mariah Carey- “ All I want for Christmas is …” very expensive !

photos F. Joyce

En 2025, le coût des fêtes est au coeur des discussions de bien des foyers - surtout quand on a 7 petits enfants à gâter et 14 invités à recevoir pour le Réveillon ! Mais quelque soit le taux d'inflation et la situation politique mondiale, Noël reste pour tous, synonyme de rêve, de joie et d’impatience. Si la tendance est aux économies, il y a une chose qui ne change pas : la liste au Père Noël. Elle reste toujours aussi longue que sa barbe ! En France comme au Royaume Uni, Noël est la fête préférée des petits et des grands.

Une étude récente de MoneySupermart.com estime que les britanniques dépenseront en 2025 un total impressionnant de 99 milliards de pounds pour Christmas – ce qui correspond à environ £1,626.46 par foyer (de 4 personnes) et 3.5 milliard de livres sterling de cadeaux. En France, les prévisions de COFIDIS annoncent un budget moyen similaire de 1 964 euros (c’est-à-dire 491 euros par tête) ; une baisse de 6 euros par rapport à 2024.

Les cadeaux constituent le poste de dépenses principal (en moyenne 297 euros par personne en France ; 181 £ au Royaume Uni) puis en seconde place vient le repas (323 euros en France ; 350 £ au Royaume Uni), devant les décorations (28 euros), les transports (25 euros), les tenues (23 euros) et en Grande Bretagne, bien plus que dans l’hexagone, 52.47 £ de dons à des associations caritatives.

Tous ces chiffres varient considérablement d'un foyer à l'autre en fonction des revenus de chacun. Mais, selon cette même étude, au moment du choix final des cadeaux, le prix n'est pas le premier critère pour prendre la décision d'acheter ou pas. 68% des acheteurs placeraient ainsi le “plaisir d’offrir” comme priorité, suivis de 42% qui miseraient plus sur la qualité du produit. Les français achèteront environ 7 cadeaux et dépenseront pour cela 9 euros de moins que l’année dernière. Une réduction de 52 euros sur les dépenses totales par rapport à 2024.

Les produits de fête (homard, huîtres, truffes, caviar...) peuvent vite faire exploser la note, ainsi que les boissons (vins, champagne, spiritueux).

Il faut aussi prendre en compte de grandes disparités entre les régions et les prix qui peuvent varier du simple au double . Ainsi, il faut compter en moyenne

pour le sapin : 29.9 £ (Fresh Cut) ;  39.9 € (Jardiland) ; 65 £ (Christmas Tree direct) ; 160 £ (artificiel John Lewis) ;

pour l’entrée : 6£ (12 mini saucisses Waitrose “Pigs in Blankets”) ; £ 50 le kg (saumon fumé M&S) ; 80 € le kg (saumon fumé – épicerie fine France) 130 € le kg de Foie Gras (Grandes villes France) ; 99 € le kg de Foie Gras  (produit artisanal)

pour le plat principal : £ 17.5 le kg (Dinde Tesco) ; 23 € le kg (Dinde boucherie en France) ; 19 € le kg (canard boucherie grandes villes) ; 10 € le kg (canard boucherie Sud Ouest)

pour le dessert  - 8 personnes : £ 3.50 (Bûche au chocolat surgelée Iceland) £ 14 (Christmas Pudding chez M&S) ; 19.99 € (Bûche surgelée Picard) ; £ 20.95 (Bûche au chocolat Paul) ; £ 78 (Bûche Ladurée)

Bûche Max - photo F. Joyce

Pour éviter de trop débourser, chacun adopte ses propres stratégies : achats pendant les périodes promotionnelles (38% des français), cadeaux uniquement pour les enfants (22 %), fabrication de présents personnalisés “home made” (19% des jeunes), cadeau unique pour les couples, cadeaux de seconde main qui sont passés de phénomène niche à un statut de pratique courante, donner une enveloppe de billets ou encore une carte cadeau à utiliser plus tard, en janvier pendant les soldes, acheter des surgelés à l'avance, de la pintade plutôt que du chapon…

Cette année à nouveau, les Français restent inquiets de voir arriver le 24 décembre à grandes enjambées. Dans une recherche d’équilibre entre émotion et rationalité, ils semblent évoluer vers une logique de modération financière et de générosité affective.

 

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