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Expulsion de Charités et d'Entreprises à Londres : Une Controverse en Pleine Lumière

La décision d'expulser des entreprises et des associations caritatives du site 'Old Paradise Yard' près de la gare de Waterloo suscite une vive controverse.

Jérémie Raude-Leroy
Membres Public

Ces expulsions, orchestrées par la Guy's and St Thomas' Foundation, un fonds de santé de 1 milliard de livres sterling, sont en réponse au lobbying de ces organisations auprès du secrétaire d'État anglais, Michael Gove, contre les plans controversés de réaménagement du site.

L'une des entreprises affectées est Act’in Theatre, dirigée par Candice Desmet, une Française établie à Londres. La Fondation avait précédemment promis que ces entreprises pourraient rester sur le site jusqu'à ce que la démolition commence.

Cependant, la Fondation a depuis renié cette promesse, imposant des expulsions d'urgence pour tous les résidents. Cette action punitive semble être une réaction à la pression exercée sur le secrétaire d'État par les résidents du site, qui ont réussi à faire suspendre les plans de réaménagement.

La campagne "Save Waterloo Paradise" a recueilli près de 50 000 signatures et a attiré l'attention de Michael Gove, qui a émis une directive pour suspendre les plans de réaménagement jusqu'à ce qu'une enquête publique complète soit menée.

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SAVE WATERLOO’S PARADISE

Michael Ball, porte-parole de l'association caritative locale "Waterloo Community Development Group", a déclaré que cette démarche semble être un moyen pour la Fondation d'affirmer que le site est vide et en décomposition, renforçant ainsi leur dossier pour le réaménagement.

Parmi les organisations menacées d'expulsion se trouvent également Child Rights International Network, une organisation caritative pour les enfants, et plus de 20 autres entreprises et organisations, représentant un total de 2 000 représentations, événements et ateliers pour la communauté. Avec un préavis aussi court, certaines de ces entreprises risquent de fermer définitivement.

Old Paradise Yard, créé en 2014 dans une école victorienne abandonnée, est devenu une communauté florissante et appréciée par les résidents locaux. La Fondation avait promis aux entreprises qu'elles pourraient rester jusqu'à ce que la démolition commence, mais cette promesse semble avoir été rompue.

Leo Lawson O'Neil, directeur d'Eat Work Art, a critiqué la décision de la Fondation, soulignant l'impact dévastateur qu'elle aura sur les petites entreprises et les communautés locales.

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