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Guitares rock de Londres
British Rock Tour - Photo F. Joyce

Londres en mode Tournée Rock

L’identité toute britannique du rock’n‘roll  au fil des rues de Londres

Francine Joyce
Membres Public

Du passé ? Le Rock ? Comme dirait Amy Winehouse : “ I say : NO, NO, NO !

Les sons rebelles des guitares électriques et des batteries des années 50 ont façonné le paysage sonore de toute la planète. En 2025, Led Zeppelin, Jimi Hendrix, les Beatles, les Rollling Stones, Elton John, Bowie, Clash… n’ont pas perdu de leur popularité et ils influencent ardemment les nouvelles icônes tels Muse, Gorillas, Arctic Monkeys (au Royaume-Uni), Foo Fighters, Linkin Park… (aux États-Unis) …et des milliers d’autres. Ils continuent d’alimenter bien des fantasmes, d’inspirer de nouveaux talents et d’animer bien des night-clubs de la capitale ! En 2025, le feu de “Crocodile Rock”, de “We are the Champions”, de “Satisfaction” souffle toujours avec énergie sur les radios et les plateformes musicales, dans les playslists de toutes les générations et jusque dans les chambres d’ados à l’autre bout du monde !

 Ces tubes éternels sont partagés sur les réseaux sociaux, diffusés en vidéos sur `youTube, repris lors des festivals type Glastonbury ou Reading avec des tonalités, des énergies et des tempos nouveaux.

 L’histoire du rock anglais, c’est l’aventure psychédélique que Laurent Arhuro de LondresInsolite (lui-même contre-bassiste du groupe new-wave les “Safe-Crakers”), raconte avec exaltation dans ses promenades londoniennes. Il vous emmène hors des sentiers battus et rebattus des classiques visites à thème de la capitale (Jack l’éventreur, Sherlock Holmes, Harry Potter, Paddington Bear, James Bond, jardins secrets, fantômes …) pour vous enivrer de musiques et de secrets insoupçonnés, voire inavoués des coulisses du Rock.

Il vous fera découvrir cette petite porte grise qui cache le studio où Elton John a enregistré “Your Song”, les Rolling Stones Sticky Fingers”, Lou Reed “Transformers”, Queen “Bohemian Rapsody”  (et tous ont utilisé le même piano !),

le pub préféré des Rolling Stones ( le “Brick Laners Arms”) où leur carrière a démarré,

ces plaques, souvent en hauteur en hommage aux rockeurs,

ces lieux emblématiques où ont été prises les photos de couverture de leurs disques … et des surprises comme le magasin de lingerie féminine osée Agent Provocateur, crée par le fils de Vivienne Westwood et du manager des Sex Pistols Malcolm Mac Laren.

 Vous découvrirez le jazz club sans prétention où Amy Winehouse a été serveuse puis chanteuse, ce roof top où les Beatles ont donné ce fameux concert gratuit au-dessus de Saville row pour lancer leur album “Let it Be”, ce bâtiment bleu où Paul Mac Cartney a rencontré sa compagne aux côtés de tous les VIPs du showbiz qui se retrouvaient là. C’est là aussi que notre Johnny Hallyday national - “yéyé” à l’époque - a renoncé à ses imitations d’Elvis Presley pour épouser “ la Vague Anglaise”. Car c’est là en effet, dans ce lieu exclusivement réservé aux stars, qu’il a rencontré Jimi Hendrix lors d’un concert qualifié par tous de “délirant” (il jouait alors de la guitare avec ses dents !!!)

On écoute Laurent retracer avec passion (et en français) l’extraordinaire impact de la folle époque du British Rock. L’Angleterre ne serait pas ce qu’elle est aujourd'hui sans cette révolution musicale. Certes, certains de ses porte-drapeaux sont largement septuagénaires aujourd’hui, et beaucoup ont évolué en différents sous-genres mais ils ont gardé leur identité profondément “british”. Leurs musiques continuent d’entretenir la flame rock des Sex Pistols, de perpétuer l’héritage musical de Van Morrison, de Ronnie Wood et de questionner l’ordre établi comme l’ont fait les Smiths dans leurs diatribes anti-monarchiques. C’est pourquoi ils séduisent tout autant les fans de toujours que leurs enfants à qui ils ont transmis leur passion (consciemment ou pas). Symbole de liberté (sexuelle entre autres), de jeunesse, de rebellion et d’émancipation, le Rock ne se résume pas à l’alcool, la drogue, les cheveux longs , la mode punk et des distorsions d’accords.

photo F. Joyce

LondresInsolite rassemble jeunes aficionados et éternels nostalgiques pour revisiter ces 40 années de passé musical et le faire perdurer dans le présent et le futur.  Et il vous fera tous swinger ! 

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