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Tous les magasins Wilko ferment au Royaume-Uni, près de 12.500 emplois supprimés

Tous les magasins Wilko ferment au Royaume-Uni, près de 12.500 emplois supprimés

Tous les magasins restants de l'enseigne de distribution à bas prix en faillite Wilko vont fermer, ce qui va se traduire par un tsunami de presque 12.500 licenciements dénoncé comme un "effondrement" par le syndicat GMB.

AFP
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Le cabinet de conseil PwC, qui administre la faillite, a annoncé lundi 9.100 licenciements supplémentaires, s'ajoutant à déjà plus de 1.600 suppressions d'emplois déjà annoncées au cours des dernières semaines.

Sans compter les départs d'employés qui ont décidé de quitter l'entreprise sans attendre, précise un porte-parole de PwC joint par l'AFP. La quasi-totalité des 12.500 emplois que comptait l'enseigne avant sa faillite vont donc disparaître.

PwC explique dans un communiqué avoir "exploré toutes les possibilités de sauver l'entreprise" mais qu'il est "devenu clair qu'il n'y a aucune partie notable des opérations de Wilko qui peut l'être dans sa forme actuelle". "Par conséquent, les administrateurs ont informé (lundi) tous les employés qu'ils vont malheureusement commencer à fermer tous les magasins Wilko, les deux centres de distribution, et arrêter la majeure partie des activités au centre d'aide à la clientèle", poursuit PwC dans son communiqué.

Plus tôt lundi, le syndicat GMB qui représentait plusieurs milliers d'employés du groupe avait déjà affirmé que les administrateurs de la faillite l'avaient notifié de la fermeture imminente de tous les magasins restants et de la vague massive de licenciements à venir.
L'investisseur Doug Putman, propriétaire des magasins de musique HMV, venait d'annoncer qu'il jetait l'éponge dans sa tentative de reprise de plusieurs centaines de magasins Wilko. "Malgré des efforts importants et intensifs de notre part et de Putman Investments - dernier acheteur potentiel restant d'une partie notable de l'entreprise dans sa forme actuelle - une transaction n'a pu être finalisée à cause de l'incapacité à réduire les coûts de l'infrastructure centrale suffisamment rapidement pour en faire une transaction viable", a justifié PwC.

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