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A Londres, une exposition sur les Sex Pistols et la "violence du punk"
Photo by Nick Fewings / Unsplash

A Londres, une exposition sur les Sex Pistols et la "violence du punk"

Raconter "l'énergie et la violence du punk": le photographe officiel des Sex Pistols Dennis Morris expose cet été à Londres ses clichés parmi les plus célèbres mettant en scène Sid Vicious, le légendaire bassiste du groupe.

AFP
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Cette exposition "SID: Superman is Dead", qui se tient jusqu'au 15 juillet dans le centre de la capitale britannique au 53A Neal Street, Covent Garden, Londres.l'exposition SID est ouverte 7 jours sur 7 jusqu'au 10 juillet, entrée gratuite.

Le protagoniste Vicious, mort à l'âge de 21 ans d'une overdose d'héroïne quatre mois après avoir été inculpé du meurtre de sa petite amie Nancy Spungen. "Quand il prenait de l'héroïne, il changeait complètement, il devenait une personne totalement différente", se souvient auprès de l'AFP Dennis Morris, qui a photographié le bassiste à la fin des années 1970.


L'exposition, plus de 40 ans après la prise des images, veut rendre compte de l'"intense personnalité" derrière le personnage. "Vous lisez des choses sur Sid Vicious et vous pensez qu'il était assez violent, mais il était en réalité plutôt tendre, très timide", souligne-t-il. Elle recrée notamment le cadre d'une photo de Dennis Morris: une chambre d'hôtel saccagée par Vicious lors d'une tournée en 1977, avec un lit défait et plein d'emballages de nourriture, un sol jonché de verre et de pages arrachées d'une bible, et une table de chevet recouverte de drogue.


Sur le cliché original du photographe, Sid Vicious est à moitié nu, allongé entre deux lits tandis qu'une autre personne, non identifiée mais "probablement une fan", est roulée en boule dans un des lits. "Un soir, Sid est devenu complètement hors de contrôle et a complètement détruit sa chambre", raconte M. Morris, 62 ans, également connu pour avoir photographié la légende du reggae Bob Marley. "Ma chambre était juste à côté de la sienne et quand le vacarme s'est finalement arrêté j'ai ouvert la porte et c'était le chaos complet", explique le photographe qui a voulu recréer la scène pour retranscrire "l'énergie et la violence du punk".

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