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Contre vents et marées, une start-up lance des traversées de la Manche à la voile

Contre vents et marées, une start-up lance des traversées de la Manche à la voile

La traversée risque d'être "un peu agitée", prévient le capitaine Andrew Simons lors d'un dernier point avec la petite dizaine de passagers: pour rejoindre l'Angleterre depuis Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais) à la seule force du vent, "la marée n'attend pas".

AFP
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Le catamaran de SailLink, jeune start-up britannique qui veut démocratiser la voile comme alternative bas carbone aux ferries sur la Manche, a effectué cette semaine ses premiers trajets payants, destinés à devenir quotidiens. Malgré la houle et les bourrasques glacées lors de la troisième traversée jeudi, Johannes Schneider, 67 ans, profite pleinement du voyage, payé 85 livres, soit 98 euros – plus cher qu'un passage piéton en ferry. "C'est très intéressant de pouvoir +vivre+ son voyage, plutôt que de le passer sur un gros bateau où l'on ne voit rien", s'enthousiasme le maïeuticien (sage-femme, NDLR), ravi d'avoir échappé au mal de mer. "Nous essayons de travailler avec la nature, (...) avec les marées, et non contre elles", rappelle Andrew Simons, britannique de 48 ans, créateur de la start-up SailLink. Il est le capitaine du catamaran de 17 mètres de long, pouvant accueillir jusqu'à 12 passagers. Pour compenser l'agitation des éléments naturels, qui peuvent parfois rendre la traversée inconfortable, l'équipage est aux petits soins pour ses passagers : thé à la menthe contre le mal de mer, viennoiseries et couvertures dans l'habitacle, à l'abri des embruns.


"Une expérience de la mer"

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