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Le Royaume-Uni parie sur le captage de carbone pour réduire ses émissions et créer des emplois

Le Royaume-Uni parie sur le captage de carbone pour réduire ses émissions et créer des emplois

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé vendredi un investissement massif sur 25 ans dans le captage et le stockage de carbone, un projet qui doit aider le Royaume-Uni à respecter ses engagements pour le climat et créer des milliers d'emplois.

AFP
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Cette semaine "fera date dans l'histoire" du pays, a clamé le chef du gouvernement travailliste. Lundi, la dernière centrale au charbon du Royaume-Uni a officiellement fermé, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible très polluant dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7.

Vendredi, Keir Starmer a annoncé un investissement de près de 22 milliards de livres sterling (26,2 milliards d'euros) sur 25 ans pour développer des pôles de captage et stockage de carbone dans le nord-ouest et le nord-est de l'Angleterre, deux anciennes zones industrielles.

Le captage et le stockage du carbone consistent à capter les émissions en sortie d'usines (centrales électriques, cimenteries, hauts fourneaux...), avant qu'il ne parte dans l'atmosphère. Le CO2, principal responsable du réchauffement climatique, est ensuite injecté en profondeur dans des réservoirs géologiques ou, dans certains cas, réutilisé. "Décarboner ne veut pas dire désindustrialiser", a déclaré le Premier ministre, arrivé au pouvoir début juillet après la victoire des travaillistes aux élections législatives.

Ses prédécesseurs conservateurs avaient déjà annoncé en mars 2023 un investissement de 20 milliards de livres sur 20 ans dans le captage de carbone, sans que cela ne se soit concrétisé. "Nous pouvons remporter la course" du captage du carbone, a affirmé Keir Starmer devant des employés d'une usine de fabrication de verre près de Liverpool. "C'est une course mondiale", a-t-il souligné, ajoutant que les bassins industriels du Nord de la France, de l'Est de l'Allemagne et de la
"Rustbelt" aux États-Unis avaient "les mêmes aspirations".

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