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Le Royaume-Uni prend ses distances avec Washington sur les frappes dans les Caraïbes
Londres refuse d'être complice des frappes américaines dans les Caraïbes et suspend le partage de renseignements avec Washington. Une position rare qui illustre les tensions croissantes autour des méthodes controversées de l'administration Trump.
Une rupture diplomatique discrète mais significative
Le Royaume-Uni a cessé il y a plus d'un mois de partager ses renseignements avec les États-Unis concernant les navires suspectés de trafic de drogue dans les Caraïbes, selon la chaîne américaine CNN citant des sources proches du dossier. Cette décision, rare entre deux alliés aussi proches, traduit le malaise britannique face aux frappes militaires américaines qui ont fait 76 victimes ces dernières semaines.
Contacté par l'AFP, Downing Street a refusé de commenter "les questions de sécurité ou de renseignement", une formule diplomatique qui ne dément pas l'information. Cette position intervient alors que l'administration Trump a déployé mardi le porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand du monde, dans la zone, marquant une escalade militaire considérable dans la région.
Des frappes américaines controversées
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