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Les JO, tribune pour la langue française face à l'hégémonie de l'anglais
"Planche à roulettes" plutôt que "skateboard" et "figure" pour "trick": en proposant des termes français, les Jeux olympiques offrent une tribune à la langue de Molière, même si l'anglais reste hégémonique.
Aux Jeux de Paris, la France s'est fixé pour mission de promouvoir sa langue dans le domaine du sport, dominé par l'anglais, et de trouver des substituts aux anglicismes des disciplines nouvelles.
Daniel Zielinski est délégué ministériel à la francophonie au ministère des Sports et des Jeux olympiques. Il coordonne le comité qui propose, avec l'Académie française, des vocables là où ils manquent. Et il assure à l'AFP que les linguistes travaillent "avec des homologues québécois et belges" pour trouver des mots francophones, pas seulement venus de France. Pour ces JO de Paris, le comité s'est concentré sur quatre sports qui y ont fait leur apparition: breaking, surf, skate et escalade.
Des brochures sur papier glacé, comme "Parlez-vous surf?", donnent des traductions telles que "rouleau de cap" pour "point break". Malgré cela, "planche à roulettes" a bien du mal à s'imposer auprès du grand public, qui utilise davantage son équivalent en anglais.
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