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Londres a emprunté plus que prévu compliquant la possibilité de baisser les impôts
Le Royaume-Uni a emprunté plus que prévu l'an dernier ce qui complique l'ambition du gouvernement conservateur de baisser les impôts avant les prochaines élections législatives cette année, pour lesquelles les conservateurs sont à la traîne des travaillistes.
L'emprunt du gouvernement pour l'année financière terminée fin mars est évalué à 120,7 milliards de livres, d'après l'Office national des statistiques
(ONS) mardi.
C'est 7,6 milliards de livres de moins que sur les mêmes douze mois un an plus tôt, mais 6,6 milliards de plus que prévu par l'organisme public de prévisions budgétaires (OBR). Le déficit budgétaire pour l'année fiscale terminée en mars était toutefois évalué à 1,9% du PIB, 1,3 point de pourcentage de moins qu'un an auparavant. "Les dépenses en hausse dans les services publics et les allocations sociales ont éclipsé de fortes réductions dans les intérêts à payer (sur la dette, ndlr) et le coût des aides à l'énergie" commente Jessica Barnaby, de l'ONS.
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