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Même dans leur fief du Surrey, les conservateurs britanniques à la peine
"Changer" après le "gâchis" des conservateurs, au pouvoir depuis 14 ans: dans le Surrey, fief historique des Tories britanniques, les électeurs sont tentés de donner sa chance à l'opposition lors des élections législatives du 4 juillet.
Avec ses coquettes maisons de pierres et de briques, ses fenêtres fleuries et sa rue principale longée de nombreux petits commerces, Godalming et ses 20.000 habitants est une ville typique de la campagne du sud huppé de l'Angleterre.
Ici, à un peu moins d'une heure de train de Londres, les électeurs - dont beaucoup de familles et de retraités aisés - ont toujours envoyé un député conservateur à Westminster. Depuis 2005, il s'agit de Jeremy Hunt, actuel chancelier de l'Echiquier (ministre des Finances) et désormais l'une des figures majeures des Tories menacées de perdre leur siège.
Selon les sondages, le parti libéral-démocrate (centriste) pourrait arriver en tête le 4 juillet dans cette circonscription de Godalming & Ash. Un véritable coup de tonnerre, qui témoigne de l'usure des conservateurs après cinq Premier ministres et leur gestion du Brexit - non majoritaire ici -, de la pandémie de Covid et plus récemment de la crise du pouvoir d'achat provoquée par la forte inflation. "Je me situe plutôt à droite, mais cette fois (...) je ne sais pas pour qui je vais voter, ni si je vais voter tout court", explique Claudette Forrester, ancienne salariée dans la finance de 61 ans, rencontrée par l'AFP dans la rue principale.
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