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GB: le syndicat CBI, en crise, voit entreprises et gouvernement s'écarter

Les entreprises réévaluent leur statut de membre, les instances gouvernementales interrompent leur collaboration: le CBI, plus gros syndicat patronal britannique, voit ses partenaires habituels prendre leurs distances quelques jours après des révélations sur des accusations d'agressions sexuelles.

AFP
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Le directeur général du brasseur Adnams Brewery, Andy Wood, a indiqué jeudi sur la BBC que des discussions étaient en cours dans son entreprise pour savoir si elle devait quitter le CBI. "Les réputations prennent des décennies à bâtir et des moments à détruire, et le CBI doit résoudre ce problème rapidement, restaurer notre confiance dans l'organisation", a-t-il argumenté.


Le gouvernement britannique, pour sa part, a suspendu toutes rencontres ou discussions de ministres et hauts responsables avec le CBI, vu la "gravité des accusations", selon une source jointe jeudi par l'AFP. La CBI a de son côté annulé son dîner de gala annuel, qui était prévu en mai, et auquel assistent normalement des membres les plus proéminents du monde britannique des affaires, ainsi que des dirigeants de la sphère publique. "Nous traitons les questions de comportement au travail avec le plus grand sérieux, c'est pourquoi le mois dernier, nous avons demandé une enquête complète à un cabinet d'avocats indépendant", a commenté le CBI dans un communiqué reçu jeudi. "Nous n'hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires quand l'enquête sera terminée", ajoute l'organisation patronale, qui s'attend à des résultats préliminaires et de premières décisions "peu après Pâques".

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