Publicité



Les Occidentaux craignent une "lassitude" de leurs opinions sur l'Ukraine
Photo by UX Gun / Unsplash

Les Occidentaux craignent une "lassitude" de leurs opinions sur l'Ukraine

"Ce n'est pas le moment d'abandonner l'Ukraine" : si les Occidentaux restent unis derrière Kiev, comme ils l'ont encore montré au sommet du G7, certains commencent à s'inquiéter d'une "lassitude" de leurs opinions devant une guerre longue et ses répercussions sur leurs économies.

AFP
Membres Public


Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est montré le plus alarmiste, n'hésitant pas à tirer un parallèle avec la lutte contre l'Allemagne nazie. "Le prix de la liberté vaut la peine d'être payé", a-t-il plaidé lundi en marge du G7, en référence au lourd impact de la guerre et des sanctions contre la Russie sur le pouvoir d'achat des Européens et des Américains. "Rappelez-vous qu'il a fallu aux démocraties, au milieu du siècle dernier, beaucoup de temps pour reconnaître qu'elles devaient résister à la tyrannie et à l'agression, et cela a coûté très cher", a martelé Boris Johnson. "Mais la défaite des dictateurs, en particulier de l'Allemagne nazie, a permis d'acquérir des décennies et des décennies de stabilité", a-t-il rappelé.


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui réclame à cor et à cri plus d'armes pour résister à l'agression russe, redoute aussi de voir ses alliés baisser la garde avec le temps. Lors d'un échange par visioconférence avec les dirigeants du G7 lundi, il a insisté sur l'urgence de mettre fin au conflit avant l'hiver, au risque sinon
de "geler" les positions des belligérants pour longtemps.

Ce contenu est réservé aux abonnements prémium

Abonnez-vous, £5 par mois ou £50 par an pour accéder aux articles Prémium et bénéficier d'avantages exclusif !


Plus d'infos
Vous avez déjà un compte? Se connecter

Publicité - Pour consulter le média sans publicité, inscrivez-vous





Publicité