Mer du Nord : Londres assouplit sa position sur les forages pétroliers malgré ses promesses écologiques

Malgré sa promesse électorale de ne plus accorder de nouvelles licences d'exploration, Londres ouvre désormais la porte à de nouveaux forages dans les gisements existants, sous la pression de l'industrie et de Donald Trump.

Un revirement politique pragmatique

Dans un communiqué, le gouvernement a précisé que "de nouveaux certificats d'énergie transitoires permettront une production limitée de pétrole et de gaz dans des zones faisant déjà partie d'un gisement existant, ou dans des zones adjacentes à des gisements déjà autorisés". Cette décision vise à garantir la "viabilité économique" des installations actuelles "et leur gestion pendant toute leur durée de vie".

L'exécutif maintient toutefois que "l'interdiction de nouvelles licences mettra fin à toute nouvelle exploration de gisements pétroliers et gaziers en mer", réaffirmant ainsi sa promesse de campagne. La nuance réside dans la distinction entre exploration de nouveaux sites et extension de sites existants.

Le poids des hydrocarbures dans le mix énergétique britannique