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Pic de chaleur : quand "un été nommé désir" se transforme en "été de tous les dangers"
Photo by Bayu Syaits / Unsplash

Pic de chaleur : quand "un été nommé désir" se transforme en "été de tous les dangers"

Dangereux dômes de chaleur, éco-anxiété, libido en berne… Le changement climatique est-il à blâmer ?

Francine Joyce
Membres Public

Longtemps synonyme de vacances, de bords de mer, de légèreté, de convivialité, et d’hormones en folie, l’été est aujourd’hui associé à des températures caniculaires alarmantes.

Sunbathing by the pool in Guatemala.
Photo by Arturo Rivera / Unsplash

Phénomène météorologique banal, une forte chaleur peut se transformer par son intensité et sa durée en catastrophe pouvant faire vaciller les institutions médicales - surtout quand elle se double d’une pollution chimique de l’atmosphère. Si le froid reste plus meurtrier, la mortalité due aux fortes chaleurs s’accentue. C’est grave répètent les médias entre deux apitoiements de circonstances pour les victimes.

En effet, les nombreuses simulations scientifiques depuis l’hécatombe historique de 2003 montrent que le réchauffement global aurait intensifié les épisodes caniculaires de ces dernières années. Elles incitent les scientifiques à penser que les récents dérèglements climatiques seraient en lien direct avec les activités humaines. Ils estiment qu’au rythme actuel, nous vivrons dans un monde à 2° de plus en 2040, c’est-à-dire 1° de plus tous les 10 ans avec des conséquences sanitaires et environnementales graves pour les populations non préparées. C’est un avertissement fort pour l’avenir proche. Selon ces chercheurs, « les enfants nés aujourd’hui connaitront 7 fois plus de pics de chaleur que leurs grands-parents »

Nous sommes tous conscients des effets néfastes du soleil... insolation, brûlures, cancers de la peau… mais aussi irritabilité, perte d’appétit, tonus à zéro, jambes lourdes, libido ramollie, voire inhibée, bâillements, soupirs… Vous aurez tous depuis quelques jours, remarqué la recrudescence de ces symptômes ! le soleil ferait -il paradoxalement de l’ombre à votre moral ?  En effet, les températures élevées ont leur part de responsabilité dans votre manque d’énergie et votre sensation de fatigue. En effet, quand la température extérieure augmente, l’organisme doit dépenser plus d’énergie pour réguler sa température interne causant maux de tête, fatigue, parfois mêmes nausées et diarrhées. La perte de sel par la transpiration fatigue également le corps.

Les capacités musculaires et donc sportives en sont amoindries ; ce n’est pas le moment d’essayer de battre votre record d’endurance. Une perte de 2% d’hydratation correspond à une perte de 20% de vos capacités physiques. A l’inconfort de la chaleur excessive s’ajoute une irritabilité notable. On observe d’ailleurs pendant les épisodes caniculaires une hausse de 4% des agressions, crimes et violences en tous genres.

En effet, le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, la tension artérielle augmente, le pouls est plus fort : le corps se sent en danger, devient plus agressif, plus anxieux.

En 2022 cette angoisse a pris, pour certains, une nouvelle tournure et un nouveau nom : l’éco-anxiété - l’impression d’assister impuissants aux conséquences du réchauffement climatique et à la menace qu’il représente pour notre corps, notre esprit et nos moyens de subsistance ;  une sensation d’incapacité à éviter une catastrophe climatique , une grande peur en regard de la viabilité de la planète dans les décennies à venir. Il ne s’agit pas d’une maladie mentale, mais d’un stress réel, causant insomnies et épisodes dépressifs parfois handicapants.

L’eco-anxiété serait le nouveau mal du siècle, une angoisse contemporaine d’anticipation, une inquiétude pour l’avenir partagée selon le Lancet de septembre 2021 par plus de 50% des 16 – 25 ans. Ils se disent « tristes, anxieux, en colère, impuissants et coupables ; incapables de se projeter au-delà de 2030 ». Sentiment de culpabilité et de frustration exprimé haut et fort par Greta Thunberg depuis 2018.

Ces angoisses liées à l’environnement ne touchent pas seulement les jeunes. L’écologie et l’état de la planète sont devenus une source d’inquiétude pour bien des parents qui ont peur pour le bonheur futur de leurs enfants

Souvenons-nous quand même que les effets du soleil sont plus positifs que négatifs,

Il fait du bien au moral, il est un excellent antidépresseur et votre meilleur fournisseur de vitamine D  ! Et puis quand  « Y’a du soleil y’a des nanas dar la di la da da !!!

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