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De Beers perd de son éclat concurrencé par les diamants synthétiques

L'annonce mardi du groupe minier britannique Anglo American de son intention de se délester de la célèbre société de diamants De Beers, qui a longtemps dominé le marché mondial, survient alors que le secteur subit la concurrence des pierres synthétiques et une demande volatile.

AFP
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Fondée en 1888 en Afrique du Sud par le colon britannique Cecil Rhodes, la société De Beers a longtemps dominé le marché du diamant en Afrique australe, de l'extraction à la vente des bijoux. Le poids lourd est aujourd'hui détenu majoritairement par Anglo American et à hauteur de 15% des parts par le gouvernement du Botswana.

Anglo-American a annoncé un projet de scission de plusieurs activités dont le platine et les diamants en Afrique du Sud, après le rejet d'une nouvelle offre de rachat (OPA) de son rival australien BHP.

Les diamants nourrissent l'imaginaire du luxe et restent associés aux bagues de fiançailles ou autres joyaux royaux, mais Anglo American parie sur des perspectives de croissance plus sûres en voulant se centrer sur le fer et le cuivre moins glamours, les cours de ce dernier s'étant dernièrement envolés.

A l'annonce du projet, le PDG de De Beers, Al Cook, a promis dans un communiqué de s'engager dans une nouvelle stratégie se disant "convaincu que l'entreprise restera le leader du diamant pour le siècle à venir". Mais selon des experts du secteur interrogés par l'AFP, la décision d'Anglo American reflète un marché du diamant concurrencé par le secteur des pierres fabriquées en laboratoire et un ralentissement de la consommation en particulier en Chine.

Diamants moins chers

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