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Michaël Maarek, entrepreneur et fondateur de Grenadia

Michaël Maarek, entrepreneur et fondateur de Grenadia

Depuis environ 9 ans, Michaël Maarek a lancé Grenadia, groupe média leader dans le domaine des box par abonnement. Il vit aujourd’hui à Londres.

Maxime Le Nail
Membres Public



Vous avez déjà certainement reçu ou bien vu des amis recevoir des colis chaque mois dans lesquels on peut trouver du vin, des produits cosmétiques, de la nourriture et bien d’autres produits.

Le concept des Box mensuelles a été créé par deux jeunes étudiantes d’Harvard en 2010. C’est à cette même époque que Michaël Maarek a décidé de saisir cette opportunité pour se lancer dans un nouveau projet, créer des sites regroupant les différentes offres de box et permettant de les comparer : « On a lancé le premier site à ce moment-là et nous avons très vite reçu beaucoup de trafic. Au début, je me disais que ça passerait peut-être avec le temps, mais finalement l’histoire m’a donné tort puisque depuis 2012, on est en croissance constante. » Dans le même temps, il rencontre sa femme britannique, après une vie entre la France et l’Angleterre, ils choisissent de s’installer au Royaume-Uni : « J’ai rencontré une Britannique qui venait à Paris faire son stage dans l’entreprise dans laquelle je travaillais (Apple), qui est par la suite, devenue ma femme, et après quelques années entre les deux pays nous sommes partis voyager pendant 6 mois avant de nous décider à nous installer à 100 % à Londres. Paris est une ville très dense, avec beaucoup d’embouteillages et pas forcément énormément d’espaces verts à la différence de Londres où l'on peut respirer. Les gens vivent dans des maisons, c’est très étendu. Surtout, je n’avais pas de raison de vivre à Paris, ma famille étant dans le sud »

Les "box" en livraison continuent de fleurir chaque année @rosebox

Une liberté fondamentale

Lorsqu’il crée son entreprise, il souhaite garder un principe fondamental pour lui, sa liberté. Il a d’ailleurs fait de nombreux choix pour pouvoir vivre de cette façon : « J’ai toujours tenu à être libre. Quand j’étais salarié, ce n’était pas toujours simple de me lever le matin. Les horaires n’étaient pas un problème, c’était plus la contrainte. Aujourd’hui, si je dois me lever à 5 heures pour travailler, ça ne me pose pas de problème, mais je peux aussi prendre une journée avec ma famille sans demander la permission. J’aime ce que je fais. Je me lève heureux le matin. Je travaille avec de nombreuses personnes,  mais je n’ai pas de salarié. C’est encore une fois un choix lié à ma liberté. Cela me donne plus de flexibilité en fonction des besoins de mon activité.”

Une entreprise toujours française

Si créer une entreprise en Angleterre est plus simple pour un entrepreneur, Grenadia est toujours une entreprise française : « Mon entreprise est toujours française donc je n’ai pas forcément les intérêts fiscaux des personnes qui viennent en Angleterre. Quand on est entrepreneur, c’est très simple de créer une entreprise à Londres. Les démarches sont très efficaces, en revanche, il y aura parfois plus de frais administratifs. Pour moi qui avais déjà monté ma boite, je ne me voyais pas tout recommencer à Londres. L’entrepreneuriat au Royaume-Uni reste tout de même beaucoup plus simple.» De plus, le secteur d’activité de mon entreprise se base sur trois zones géographiques différentes, la France, le Royaume-Uni et enfin les États-Unis. Si tous les sites fonctionnent bien, les « box » ne sont pas internationales : « Une box en France ne s’exportera pas au Royaume-Uni par exemple. Mis à part quelques exceptions comme Hello Fresh ou Glossybox. Il y a une différence culturelle extrêmement importante. Un produit taillé pour la France ne fonctionnera pas toujours en Angleterre et inversement. Ce sont des marchés qui sont très différents. »  Si le secteur est en perpétuelle croissance, il n’y a pas de volonté de la part de son fondateur de conquérir pour l’instant de nouveaux marchés, il est aujourd’hui libre et gagne sa vie grâce à son entreprise.

les achats en ligne ont explosé pendant la pandémie @JohnSchno

Une pandémie sous le signe de l’achat en ligne

Michaël Maarek ne se réjouit bien évidemment pas de la pandémie. Malgré cela, un constat est pour lui flagrant après, ces presque deux ans de Covid : « Je n’aime pas parler en positif d’un événement comme la pandémie, mais pour le commerce en ligne cela s'est révélé être un tremplin. On s’est retrouvé du jour au lendemain avec une forte croissance de l’activité. Ceux qui achetaient déjà en ligne consomment plus et ceux qui ne s’y étaient pas encore mis ont sauté le pas. On a vu une transformation des habitudes en 1 an qui normalement aurait dû en prendre cinq ou six. Personnellement, avant la pandémie, je n’avais jamais fait mes courses en ligne et aujourd’hui je ne me verrais pas faire autrement. Pendant la période de la pandémie, les achats en ligne ont explosé, et maintenant que nous constatons un retour à la normale , il n’y a pas de retour aux anciennes habitudes. La part de la population qui a goûté aux achats sur Internet ne reviendra plus en arrière. Les habitudes ont changé. »

Le principe de la box

Dans ces fameuses boites, vous pouvez donc trouver de très nombreux produits : « Au démarrage, c’était surtout des box beauté et aujourd’hui on a plus de 30 catégories de box différentes, cela va de la box bière aux produits japonais. En France et en Angleterre on a plus de 300 box différentes. » Pour le fondateur, il y a deux composantes fondamentales pour qu’une « box » soit de qualité : « On teste environ 150 box par mois. Pour moi, une box doit avoir deux composantes, des produits, mais aussi de la découverte. Le vin en est un très bon exemple. On va recevoir une bouteille, mais aussi une explication sur les façons de le déguster, des conseils, etc. ». Si vous souhaitez donc découvrir des produits que vous n’avez pas l’habitude de tester n’hésitez pas à vous rendre sur Toutes les Box (France) ou All Subscription Boxes (UK) afin de découvrir toutes les catégories de Box !

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