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Duo glamour Vincent Cassel/Eva Green dans "Liaison", première série franco britannique d'Apple TV+

Duo glamour Vincent Cassel/Eva Green dans "Liaison", première série franco britannique d'Apple TV+

Trois ans et demi après son lancement, la plateforme américaine AppleTV+ cible enfin le public français avec sa première série franco-britannique "Liaison", un thriller politico-amoureux sous adrénaline, porté par le tandem français et glamour Vincent Cassel/Eva Green.

AFP
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La série, composée de six épisodes d'environ une heure, sera disponible dès le 24 février sur la plateforme au rythme d'un épisode par semaine. Les deux stars françaises, réunies pour la première fois à l'écran, sont entourées de nombreuses têtes d'affiches françaises et britanniques dont la notoriété a été renforcée par leur visibilité sur des plateformes, à l'instar de Peter Mullan ("Ozark", "Westworld"), Irène Jacob ("The affair"), Gérard Lanvin ("Dix pour cent"), Stanislas Merhar ("Bronx") ou Laëtitia Eido ("Fauda").


Eva Green endosse ici le rôle d'Alison Rowdy, une proche conseillère du ministre britannique de la Sécurité aux prises avec une série de cyberattaques menaçant Londres. S'engage alors une course contre la montre durant laquelle elle croise le chemin de son amour de jeunesse, Gabriel Delage (Vincent Cassel), devenu mercenaire du renseignement.

Avec pour toile de fond les tensions post-Brexit entre Royaume-Uni et Europe, le cinéaste britannico-australien Stephen Hopkins, réalisateur de la première saison de "24 Heures Chrono", mène tambour battant l'intrigue et ses personnages entre Paris, Bruxelles, Londres ou Damas. "On voulait absolument que ça ne soit pas étriqué" et mettre en scène Bruxelles qui est devenue "une vraie scène de dramaturgie", a exposé à l'AFP la scénariste Virginie Brac, autrice notamment de deux saisons d"Engrenages", série policière à succès de Canal+.

Épaulée par une petite équipe de consultants, dont un fin connaisseur de la Commission européenne et un spécialiste en cybersécurité, Virginie Brac a échafaudé des scénarios catastrophes déclenchés par des cyberattaques d'envergure.

Mi-thriller, mi-romance "noire"

Au risque d'inspirer des criminels ? "Quand on voit la cyberguerre qui se déroule actuellement, ce n'est pas nous qui allons leur donner des idées" mais "on fait attention", "on reste toujours un peu en retard" par rapport à la réalité, précise la scénariste. "C'est une série très étrange parce qu'elle mélange tellement de genres. C'est une romance très noire. C'est un thriller politique qui est basé sur des événements qui arrivent vraiment dans le monde aujourd'hui. Le Brexit a une
part importante. Donc il y a plein de suspense, c'est comme un roman policier", résumait Stephen Hopkins lors de l'avant-première parisienne de la série.


Le duo Cassel/Green, que l'on retrouvera à l'affiche de la saga "Les trois mousquetaires" dès avril dans les peaux d'Athos et Milady, vient ajouter une touche de glamour torturé avec un amour passionnel brisé dans des
circonstances mystérieuses. "C'est toujours intéressant de jouer un personnage qui paraît assez lisse à la surface" mais qui est "hanté par une culpabilité d'un acte" passé, a déclaré à l'AFP Eva Green.


Son partenaire à l'écran confie son admiration pour elle. C'est "quelqu'un qui me fascine depuis le film de Bertolucci" (Innocents: The dreamers) et "avec qui j'avais déjà essayé de travailler dans le passé" sans jamais y parvenir, a relaté Vincent Cassel lors d'un entretien à l'AFP. "Elle a un côté très instinctif" dans lequel "je me reconnaissais un peu, j'avais l'impression que c'était une version féminine du type d'acteur que je peux être, donc on a tout de suite eu cette électricité" et "beaucoup de plaisir à jouer", a-t-il ajouté.


Également coproducteur de la série - pour garder "un peu de contrôle" et de "liberté créative" - le comédien âgé de 56 ans, qui, comme Eva Green, est très courtisé par Hollywood, ne cache pas pourquoi il a choisi de travailler avec
le géant de la tech. "Peu d'opportunités se présentent à un acteur français pour avoir vraiment une audience internationale. La force de frappe d'une boîte comme Apple, c'est quand ils appuient sur un bouton, il y a 150 millions de personnes qui sont au courant. Ce n'est pas négligeable", souligne-t-il.

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